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publié le 06 septembre 2018

Mâconnais-Beaujolais, pas de précipitation !

 

Dans la partie la plus “sudiste” de la grande Bourgogne, les vignobles du Mâconnais et du Beaujolais, les vendanges ont débuté depuis la semaine dernière, mais sans l’avance habituelle d’une semaine environ que ces vignobles ont sur ceux situés plus au nord. Il faut y voir l’effet de l’été chaud et sec qui a eu tendance a niveler les maturités entre les régions… mais pas entre les parcelles au sein même des régions viticoles.Frédéric Burrier exploite un peu plus de 50 hectares dans le Mâconnais et les crus du Beaujolais (13 ha) avec le Château de Beauregard et les domaines Burrier. Ses vendanges ont débuté la semaine dernière et elles vont se poursuivre jusqu’au 15-20 septembre. Frédéric Burrier a fait le choix de vendanger assez tôt des secteurs précoces de chardonnay, en pouilly-fuissé notamment, où les acidités avaient tendance à piquer du nez, ainsi que des vignes de gamay grêlées en 2017 dans le cru moulin à vent, qui ont peu produit en 2018 et qui ont donc mûri plus vite. Entre une vigne à 35-40 hl/ha et une autre à 50 hl, l’écart de maturité peut aller de 1 à 2 semaines en fonction de la météo. D’ailleurs, ne nous voilons pas la face, partout en Bourgogne et dans le Beaujolais en dehors de ces vignes grêlées en 2017 ou de quelques zones affectées par le mildiou au printemps, le millésime est naturellement “généreux” (trop généreux chez celles et ceux qui n’ont rien fait pour “calmer” la nature) et dans bien des cas, les raisins ne sont pas encore tout à fait mûrs à ce jour. Frédéric Burrier va donc vendanger calmement cette fin de semaine et la semaine prochaine ses vignes de fleurie, ses chiroubles, des climats plus tardifs de pouilly-fuissé, comme ceux situés sur Vergisson, etc. Un peu plus au sud, à Odenas (69), en AOC brouilly et côte de brouilly, Julien Duport (comme beaucoup d’autres vignerons sérieux du Beaujolais) confirme cette nécessité de ne pas se précipiter et d’attendre que les maturités soient plus abouties. “Avec la sécheresse de l’été et des rendements plus élevés que ces dernières années, les vignes ne sont pas vraiment bloquées, mais les maturités avancent doucement. Il y a du sucre, 12, 12,5 degrés, mais les peaux et les pépins ne sont pas encore tout à fait mûrs”, expliquait mardi dernier Julien Duport qui ne va donc pas commencer de vendanger avant le prochain week-end. R : La vidéo ci-jointe a été tournée mardi dernier, en début d’après-midi, à la cuverie de Frédéric Burrier, à Fleurie.

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